La nutrithérapie est une discipline qui, par la nutrition, fait la promotion de la santé.
Elle parle au corps son propre langage, avec des molécules qui le composent (acides aminés, acides gras, vitamines, minéraux, …) et qui lui permettent de fonctionner et des molécules proches, issues de la biochimie végétale.
La nutrithérapie n’est pas une médecine alternative. Elle repose sur la biochimie dont elle est l’application pratique.
Dans quels objectifs?
Promotion de la santé :
restauration de l’énergie, bilan et correction des déséquilibres alimentaires et des déficits nutritionnels, techniques de coaching, conscientisation des pollutions de l’environnement (travail, transport, maison, cuisson,…),….
Optimisation des fonctions :
- poids et composition corporelle,
- solidité du squelette, des articulations, des tendons,
- fonctions digestives, d’absorption, de métabolisation, d’élimination,
- renforcement des défenses anti-infectieuses et immunitaires,
- protection anti-inflammatoire,
- modulation hormonale, de reproduction (fertilité, grossesse, accouchement),
- croissance physique et intellectuelle,
- résistance au stress,
- concentration,
- humeur et capacité de décision et d’adaptation,
- détoxification,
- réparation, ralentissement du vieillissement, longévité en bonne santé.
Prévention des altérations des cellules germinales, préservation du patrimoine génétique et des capacités reproductrices, prévention des pathologies aiguës (infectieuses, allergiques,…) et chroniques (SEP, dégénératives : cancers, maladies cardiovasculaires,…)
Réduction de la consommation de médicaments et/ou de leurs effets secondaires (compensation des effets antinutritionnels et facteurs protecteurs) et réduction de procédures médicales (irradiation, infections nosocomiales)
Co-traitements des pathologies
Effet pharmacologique des aliments et des nutriments qui permettent de réduire les doses des traitements et leurs effets secondaires.
Prévention des maladies de civilisations comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires, l’obésité ou le diabète.
Comment ?
L’alimentation
Les conseils positifs (mettre en avant ce qu’il y a à gagner, un bon aliment chassant un mauvais) associés à l’appropriation de techniques de changement de comportement,
Introduction progressive et durable de nouvelles habitudes alimentaires,
Maîtrise de techniques de changement de comportement,
Rééquilibrage des comportements pulsionnels et de dépendance (sucre, alcool, tabac…) via la modulation des systèmes sérotoninergiques,
Les compléments nutritionnels (vitamines, minéraux, acides gras, acides aminés et substances phytochimiques) qui ne se justifient que si les apports nutritionnels optimaux ne peuvent pas se faire par l’alimentation ou si les besoins sont augmentés (croissance, grossesse, sport,…),
Autres : réduction de la charge toxique, activité chimique, ergonomie, techniques d’énergétisation, soutien,…
Diététicien, nutritionniste et/ou Nutrithérapeute ?
Le nutrithérapeute aborde les plaintes du patient (fatigue, anxiété, dépression, infection à répétition…) et ses maladies d’un point de vue biochimique, afin d’intervenir au niveau le plus fin, le niveau moléculaire. En outre, chaque individu étant différent par ses gènes, son alimentation et son environnement, le nutrithérapeute prendra le temps nécessaire pour identifier le profil du patient. A partir d’un tel tour d’horizon, le nutrithérapeute peut voir quelles modifications alimentaires sont prioritaires, quelles prises de compléments sont nécessaires et quelles réductions de surcharges doivent être entreprises. Il a pour priorité de résoudre chaque fois que possible les déficits, les symptômes et les signes dont se plaint le patient par des conseils alimentaires. Il sera amené à utiliser des compléments alimentaires quand l’alimentation seule ne peut pas fournir les quantités suffisantes, ou lorsqu’il recherche un effet pharmacologique (un effet médicament indépendant de la présence d’un déficit).
Le nutrithérapeute est un professionnel dont le rôle n’est pas de traiter une pathologie, ni de poser un diagnostic (sauf s’il est médecin). Il est un éducateur et un promoteur de la santé. Il devient incontournable, les autres techniques ne pouvant faire l’économie du niveau énergétique et de la dynamisation des processus cellulaires indispensables.
Le nutrithérapeute (non-médecin) n’est pas un fournisseur de soins médicaux. Il s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis des malades. il est recommandé de consulter des professionnels de santé dûment accrédités auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à une pathologie.
Rappelons, que la nutrithérapie n’est pas une médecine alternative. Elle repose sur la biochimie, dont elle est l’application directe et est soutenue par des milliers d’études scientifiques. Dans ce sens, elle devrait être considérée comme une approche de base, indispensable à la santé des patients tant dans les approches préventives que co-thérapeutiques.
Formation et compétences spécifiques du Nutrithérapeute
Etude de l’impact de l’alimentation et de certains nutriments sur le veillissement. Le Nutrithérapeute est formé par ex. à proposer des outils pour réduire le stress oxydatif mitochondrial à l’origine de molécules corrosives qui sont considérés comme des facteurs majeurs du vieillissement et des pathologies dégénératives qui en découlent.
Alimentation hypotoxique (éviter certains additifs alimentaires, perturbateurs endocriniens…)
Etude approfondie des micronutriments tels que les vitamines, minéraux et autres composants de l’alimentation (caroténoïdes, polyphénols, phyto-oestrogènes, probiotiques…)
Utilisation des compléments alimentaires quand l’alimentation seule ne peut pas fournir les quantités suffisantes en nutriments essentiels.
Etude des formules moléculaires les plus intéressantes pour une meilleure absorption (notion de biodisponibilité nutritionnelle)
Etude des effets anti-nutritionnels des médicaments.
Prise en compte de l’interraction de l’alimentation sur l’expression des gènes ainsi que la spécificité individuelle de chacun (nutrigénomique et nutrigénétique).
Le Diététicien, non médecin, est un technicien de l’alimentation. Il a suivi une formation très complète (bachelier en diététique) sur le bilan alimentaire visant surtout l’aspect quantitatif de l’alimentation et en particulier les calories et les macro-nutriments, à savoir les lipides, les glucides et les protéines. De plus, il maîtrise les techniques de préparation culinaire, les processus de fabrication industrielle des aliments, l’hygiène alimentaire et les moyens de conservation des aliments, la lecture d’étiquetage nutritionnel…
Cette connaissance approfondie leur permet de travailler dans des domaines variés comme le milieu hospitalier ou non hospitalier (maisons de repos, cantines des écoles), l’agro-alimentaire, l’hygiène alimentaire, la cuisine de collectivité : il peut représenter la personne « responsable » de la cuisine collective.
Formation et compétences spécifiques au diététicien
Bilan alimentaire d’un point vue quantitatif : calcul des journées alimentaires du patient et les traduire en terme de calories, de protéines, de glucides et de lipides.
Processus de fabrication industrielle des aliments.
Hygiène alimentaire, les moyens de conservation des aliments.
Lecture d’étiquetage nutritionnel.
Prise en charge de patients présentant des besoins spécifiques en milieu hospitalier (grands brûlés, insuffisants rénaux, dialyses, insuffisants respiratoires, alimentation parentérale,…).
Conception de locaux et d’équipement de cuisines collectives.
La profession de Nutrithérapeute doit être distinguée de la profession de diététicien, dont l’exercice est soumis à l’arrêté royal du 19/02/1997 qui en fixe les conditions d’agrément.
Remarque : Il est important de privilégier la complémentarité entre la profession de diététicien et celle de nutrithérapeute et non la compétition et/ou la concurrence. Ce sont deux métiers différents avec leurs propres compétences. Les uns ne pouvant prétendre maîtriser les compétences des autres, et inversement.
La diététique n’est pas enseignée en nutrithérapie et la nutrithérapie n’est pas enseignée en diététique.
Si vous cherchez un(e) diététicien(e), je vous invite à consulter le site de Union Professionnelle des Diplômés en Diététique de Langue Française : http://updlf-asbl.be
Le Médecin nutritionniste a suivi une formation plus approfondie, mais sa pratique est presque limitée au surpoids et au diabète. Par ailleurs, il manie plus facilement les médicaments contre ces pathologies (diabète…) que le conseil alimentaire qu’il délègue souvent au diététicien qui aidera le patient à mettre les conseils nutritionnels en pratique.
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